En 2020, lors de la montée en flèche de la violence sexiste émanant de la pandémie, la Fondation canadienne des femmes a lancé le signal d’aide pour aider les victimes d’abus. Le geste de la main est simple : pouce replié vers la paume, puis doigts qui se referment sur le pouce pour former un poing, le tout dans l’objectif de demander de l’aide sans laisser de trace numérique.
Utilisé dans plus de 50 pays et partagé de manière virale partout dans le monde, il sauve des vies et continue d’être utilisé. Au Canada, 40 % des gens le connaissent et 10 % l’ont utilisé ou vu utilisé. En 2022, la Fondation canadienne des femmes a mis au point un guide d’action pour répondre à un appel à l’aide en se basant sur des données indiquant que de nombreuses personnes n’ont pas la confiance et les connaissances nécessaires pour offrir aux victimes d’abus un soutien dénué de tout jugement.
À propos de l’innovateurs
Nous sommes la fondation publique du Canada en faveur de l’égalité et de la justice entre les genres. Pour ce faire, nous soutenons l’action féministe communautaire en établissant avec des communautés et des organisations des partenariats pour améliorer les conditions, en favorisant la diversité dans les postes de haute direction et en améliorant les connaissances pour susciter des changements durables.
Depuis 1991, nos partenaires et donateur∙rice∙s ont fait don de plus de 250 millions de dollars à la Fondation pour financer plus de 3 200 programmes qui transforment des vies partout au pays.
La Fondation canadienne des femmes et les organismes qu’elle soutient mènent leurs activités sur les territoires traditionnels des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Nous sommes reconnaissantes de la chance qui nous est donnée de nous réunir et de travailler sur ces terres. Nous savons toutefois que les reconnaissances territoriales ne suffisent pas. Nous devons constamment rechercher la vérité, la réconciliation, la décolonisation et les alliances dans le cadre d’efforts continus pour redresser l’ensemble de nos relations.
Sa mission est essentielle. Au Canada, tous les six jours, une femme est tuée par son conjoint; une femme sur quatre sera victime de violence avant d’atteindre l’âge de 50 ans et les femmes marginalisées et les personnes de diverses identités de genre, notamment les Autochtones, les migrantes et les personnes handicapées, sont exposées à des risques accrus. Lors de la pandémie de COVID-19, les féminicides, les violences familiales et les agressions sexuelles ont considérablement augmenté.